Le Syndicat des cols bleus de la ville de Montréal, local 301 du SCFP, se retrouve encore une fois sur la sellette, car sa présidente et le trésorier auraient pris la décision de recourir à la caisse du syndicat pour assumer leur contribution aux régimes de retraite et n’en auraient pas saisi l’exécutif syndical et les membres.
Le pire dans toute cette histoire, c’est que madame Racette ne se sentait pas l’obligation de s’en expliquer à ses commettants parce que c’est elle qui gère la bâtisse et que ses collaborateurs n’avaient pas à tout savoir, selon ses propos rapportés dans le Journal samedi. Elle a toutefois atténué ses affirmations à la sortie de l’assemblée générale, d’hier, en prétendant avoir tout expliqué à son monde, selon La Presse. La rencontre prévue avec le président national du SCFP cause peut-être cette soudaine transparence, mais elle a toutefois été trop longue à réaliser son obligation de rendre des comptes à ses commettants.
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